L’activité d’Olivier Pont se déroule dans deux directions :
d’une part les instruments à archet pour la musique ancienne, notamment la famille du violon à la Renaissance, aux XVIIe et XVIIIe siècles ainsi que les vièles à archet du XIe au XVe siècles.
d’autre part la conception et la fabrication de violons électrique et de systèmes d’amplification pour violon.
Pour les instruments Renaissance et baroques, Olivier Pont s’intéresse beaucoup aux montages archaïques « en l’air », c’est à dire sans moule, avec les éclisses enclavées dans le manche et le fond. Il propose par exemple des violons, ténors et basses de violon dans le style de ceux qui ont été conservés dans la cathédrale de Freiberg, en Allemagne, ou inspirés de violons flamands du XVIIe siècle.
Les vièles à archet sont dessinées à partir d’enluminures de manuscrits ou de relevés de sculptures, il propose notamment des instruments réalisés d’après des sculptures des cathédrales de Chartres et d’Angers. Pour améliorer sa connaissance des instruments historiques et par plaisir, il étudie et pratique les musiques médiévales et Renaissance.
Les violons électriques et micros pour violon qu’il propose sont nés, à l’origine, de la demande de violonistes de jazz évoluant dans des formations fortement amplifiées, avec batterie, basse et guitare électrique, cuivres etc. Ils sont depuis également utilisés dans les domaines des musiques traditionnelles, du rock, de la musique contemporaine, de la chanson française, de la variété.
Son travail se focalise surtout sur la mise en valeur de la sensibilité de l’archet, même à fort volume. Il propose deux modèles de violons, chacun réalisable également en alto, ténor et 5 cordes. Il fabrique des capteurs piézoélectriques pour violon, alto, violoncelle et contrebasse, et sur demande pour d’autres instruments à cordes. En ce moment, c’est surtout dans le cadre de la musique traditionnelle qu’il teste lui-même sur scène ce matériel.